jeudi 16 octobre 2008

Quel style !!!

Maupassant évoque les conseils que lui donnait son maître Gustave Flaubert. Ils permettent de comprendre et d’apprécier les exigences d’écriture que se fixait Maupassant.
« Quand vous passez, me disait-il, devant un épicier assis sur sa porte, devant un concierge qui fume sa pipe, devant une station de fiacres, montrez-moi cet épicier et ce concierge, leur pose, toute leur apparence physique contenant aussi, indiquée par l’adresse de l’image, toute leur nature morale, de façon à ce que je ne les confonde avec aucun autre épicier ou avec aucun autre concierge, et faites-moi voir, par un seul mot, en quoi un cheval de fiacre ne ressemble pas aux cinquante autres qui le suivent et le précèdent. »
J’ai développé ailleurs ses idées sur le style. Elles ont de grands rapports avec la théorie de l’observation que je viens d’exposer. Quelle que soit la chose qu’on veut dire, il n’y a qu’un mot pour l’exprimer, qu’un verbe pour l’animer et qu’un adjectif pour la qualifier. Il faut donc chercher, jusqu’à ce qu’on les ait découverts, ce mot, ce verbe et cet adjectif, et ne jamais se contenter de l’à-peu-près, ne jamais avoir recours à des supercheries, mêmes heureuses, à des clowneries de langage pour éviter la difficulté.
Guy de Maupassant, Préface de Pierre et Jean, 1887.


Les intensions de la préface


1-Flaubert a obligé le jeune maupassant à travailler avec rigueur et précision.
Quelle est, selon Flaubert, la principale qualité de l'écrivain ?

La principale qualité de Maupassant, il donne envie au lecteur de lire, de s'enstruire, de vivre son histoire très interessente.


2-L'écrivain travaille les mots comme le peintre travaille les formes et les couleurs. Quel est l'objectif prioritaire d'un écrivain réaliste comme Maupassant ?

Maupassant ecrit, et veut nous faire comprendre différentes choses dans un seul même mots, il veut nous faire rentrer dans son histoire comme une personne rentre dans une conversation, ce qui n'est pas évidant.


3-Maupassant présente une galerie de personnages. Combien de voyageurs la digilence contient-elle ? Identifier chacun d'eux.

La digilence comporte exactement sept personnes, le conducteur assie devant avec son baton de boie.
Le deuxieme a coté de lui, une femme assie également regarde un garde près d'elle.
Deux personnes derières la digilence, debout regardent aussi les gardes.
Une dernière personne assie a l'intérieure de la digilence, surment une bourgeoise.


4-Quels types de renseignements Maupassant apporte-t-il au lecteur pour décrire chaque personnage ?




Il apporte au lecteur pour les décrire: grâce a leurs tenues, leurs posture, leurs visages.



5-En vous appuyant sur deux exemples de personnages créés par Maupassant, montrez que l'écrivain a mis en application les conseils de son maitre, Gustave Flaubert. N'oubliez pas de présenter chaque extrait au début de votre réponse en indiquant les références, le type de texte et la thématique générale.

jeudi 9 octobre 2008

Application: l'analyse de la construction d'un texte

La construction du texte, c'est son organisation, l'agencement des idées qui le composent, la manière dont le sens se construit au fur et a mesure que le texte progresse.


- Montrez-nous ce planteur du nord, dit la mère.
- C'est le type près d'Agosti, dans le coin. Il revient de paris.
Ils l'avaient déjà vu à coté d'Agosti. Il était seul à sa table.
C'était un jeune homme qui paraissait avoir vingt-cinq ans, habillé d'un costume de tussor grège.
Quand il but une gorgée de pernod ils virent à son doigt un magnifique diamant, que la mère se mit à regarder en silence, interdite.
-Merde, quelle bagnole, dit Joseph. Il ajouta: pour le reste, c'est un singe.
Le diamant était énorme, le costume en tussor, très bien coupé.
Jamais Joseph n'avait porté de tussor. Le chapeau mou sortait d'un film: un chapeau qu'on se posait négligemment sur la tête avant de monter dans sa quarante chevaux et d'aller à Longchamp jouer la moitié de sa fortune parce qu'on a le cafard à cause d'une femme.
C'était vrai, la figure n'était pas belle. Les épaules étaient étroites, les bras courts, il devait avoir une taille au-dessous de la moyenne. Les mains petites étaient soignées, plutôt maigres, assez belles. Et la présence du diamant leur conférait une valeur royale, un peu déliquescente.
Il était seul, planteur, et jeune.




Marguerite duras, Un barrage contre le pacifique, 1950,Ed.Gallimard.



Comentaire :

Ce texte écrit en 1950 par Marguerite Duras paru au édition Gallimard.
Il est organisé sous forme de deux paragraphe, le premier de "Montrez- nous" jusqu'à " un singe" et le 2eme de "le diamant" jusqu'à et jeune".
Le 1er paragraphe comporte des tirets comme dans un dialogue.

corriger du comentaire :

L'extrait d'un "Barage contre le Pacifique", roman paru en 1950, écrit par Marguerite duras, est le portrait d'un homme. Précédé et anoncé par deux réplique d'un dialogue, ce portrait se divise en deux partit séparer par le comantaire d'un personnage. La 1ere partit décrit la tenue vestimentaire et la bague du planteur" costume de tussor grège et magnifique diamant".
La seconde partie reprend les mêmes détails mais les développent pour montrer des signes d'une certaines richesse "costumes très bien coupé, sa quarante chevaux, fortunes".
Cette seconde partit se poursuit avec le portrait physique rapide et incomplait(figure, épaule, bras, main)